L’ancien manager d’Arsenal, Arsène Wenger, a pris, de manière quelque peu surprenante, la défense de Manchester City dans sa bataille juridique avec la Premier League. Le club fait face à 115 chefs d’accusation liés à des violations présumées du fair-play financier entre 2009 et 2018.

« Les règles du fair-play financier doivent être modifiées »

Un verdict historique dans une affaire distincte et sans rapport a vu les champions en titre remporter une victoire massive plus tôt ce mois-ci, comme l’a rapporté Mike Keegan de Mail Sport. Un panel de juges à la retraite a estimé que certains aspects des règles relatives aux transactions entre parties associées (APT) enfreignaient la loi sur la concurrence. Le procès concernant les 115 chefs d’accusation devrait durer des mois et Wenger estime que la situation est allée trop loin.

Il a déclaré à beIN Sports : « Je pense que les règles du fair-play financier doivent aujourd’hui être modifiées en Premier League. Parce qu’ils sont désormais confrontés à la concurrence d’autres ligues, qui ont modifié leurs règles du fair-play financier. À l’heure actuelle, on ne peut pas entendre un club comme Manchester City se voir reprocher 115 infractions différentes au cours d’une saison de football. Je n’y crois pas. La Premier League a déjà perdu un procès, le premier contre eux. Je ne les connais pas [City], je ne peux pas les juger »


L’entraîneur ajoute : « Je pense simplement que 115 accusations différentes contre un club de football aujourd’hui, cela donne l’impression que nous sommes dans une administration internationale. Les règles du fair-play financier doivent être modifiées et rendues plus simples. Ils [les propriétaires de City] sont arrivés et ils n’ont pas été confrontés au fair-play financier, pas plus que Chelsea. »